Beau, bon, pas cher : mettre la main sur des affaires exceptionnelles sur le marché des titres de créances non cotés

Juin 23, 2024
Rédigé par Parul Garg
Beau, bon, pas cher : mettre la main sur des affaires exceptionnelles sur le marché des titres de créances non cotés

Comme on le voit sur Financial Post – 23 Juin 2024.

Rate-cut expectations are fueling risk appetite with tighter credit spreads, equity melt ups, and IPOs? But not every sector is in a boom time. Several sectors, such as health care and bio-tech, are unloved and under-followed and credit spreads are reflecting this. Where can savvy investors find value in today’s credit markets?  

En matière de crédit, les écarts font office de prime offerte aux investisseurs pour pallier les risques associés à la faillite. Ce trimestre-ci, les écarts des titres à rendement élevé ont atteint un creux inégalé en 10 ans de 3,05 %. Si les écarts rétrécissent, c’est que la demande pour une compensation contre ces risques diminue, ce qui signifie que la confiance du marché quant aux titres de créance va en s’améliorant. Toutefois, un tel optimisme laisse peu de place aux marges de sécurité. En dépit de la robustesse des indicateurs économiques et des inquiétudes persistantes quant à l’inflation, l’ensemble du marché échoue à offrir des compensations adéquates contre les risques et propose peu d’occasions de rendements ajustés au risque. Cette situation invite à considérer l’observation de Benjamin Graham : « Vous n’avez pas raison ou tort parce que la foule est d’accord ou non avec vous. Vous avez raison parce que votre étude et votre raisonnement sont justes ».  

Si l’on se fie au fonctionnement actuel du marché, les investisseurs croient que les taux d’intérêt ne monteront plus. Pourtant, il semble de plus en plus évident que la Réserve fédérale les maintiendra élevés encore quelque temps afin de rabattre l’inflation à l’objectif de 2 %. Le marché des titres de grandes entreprises, porté par l’enthousiasme pour l’IA, frôle des sommets historiques, ce qui fait grimper les cours et diminuer les primes de risque, surtout pour les très grandes entreprises américaines, rebaptisées « Les Cinq Magnifiques », et les indices à rendement élevé. Toutefois, des sujets d’inquiétude surgissent de toutes parts et pourraient se répandre sur les grands marchés. La grogne politique en Amérique du Nord, en Europe et un peu partout dans le monde; l’endettement gouvernemental en très forte hausse; les conflits militaires incessants (y compris entre des puissances majeures) en Ukraine, en Haïti, dans certains pays d’Afrique, au Moyen-Orient; et les points de vue divergents sur l’incidence sociale de l’intelligence artificielle.  

Prévoir l’évolution du marché est un exercice périlleux et peu fiable. Les changements se produisent souvent très vite, leur ampleur et leur conséquence en prennent plus d’un par surprise. Même s’il semble que nous arrivions à un tournant où un recul du marché pourrait être imminent, les petites et moyennes entreprises pourraient néanmoins exceller. Leur valorisation attrayante, jumelée à la croissance continuelle de leurs bénéfices, les avantage, même si le capital n’a jamais été aussi rare dans ce segment du marché.  

Comme le disait Warren Buffett : « Notre taille nous a joué un tour… Il fut un temps où nous avions une foule d’actifs potentiels à évaluer. Si j’en ratais un — et j’en ai raté plusieurs —, un autre se présentait. Cette époque est révolue depuis longtemps. » L’entreprise Berkshire Hathaway vaut 905 milliards US $. Pour faire bouger son aiguille de performance, il lui faudrait acheter une société d’une taille phénoménale. La même compétition en matière d’actifs touche aussi les géants du crédit privé qui, par nécessité, ne peuvent pas s’intéresser au marché secondaire des petites et moyennes entreprises à cause de contraintes sur le plan des liquidités. 

Cependant, la taille est un avantage significatif pour des fonds plus modestes comme le nôtre. Nous dépendons moins des cycles du crédit et nous avons accès à un bassin de petites et moyennes structures de capital beaucoup plus vaste que les grands fonds.  

Dans le Fonds d’opportunités de titres de crédit I de Pender, nous pouvons identifier des niveaux d’écarts convaincants du côté des titres de créances non cotés et souvent ignorés par les indices et les sociétés plus imposantes. De telles occasions viennent normalement d’entreprises plus petites, dont la structure de capital est simple, qui ont un bon potentiel de rendement et de croissance. Par exemple, dans l’arène des entreprises en détresse, on peut dénicher des occasions affichant des écarts surpassant les 1000 pb. De même, dans les actifs en situation de stress, certains écarts excèdent les 600 pb. De nos jours, il est possible de trouver ce genre d’écart dans des secteurs qui n’ont plus la cote auprès des investisseurs, comme les soins de la santé, les biotechnologies, les véhicules électriques et le cannabis. En ce qui a trait à l’avenir, nous croyons que les cinq prochaines années s’annoncent pleines de promesses pour qui veut investir dans les titres de créance en situation de stress et de détresse.  

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